Les féminicides en France
William Faulkner avait trouvé ces mots-là, pour faire raconter son viol à l’une de ses personnages, la jeune Temple, dans son roman Sanctuaire.
« La main de Popeye est descendue jusque-là où mes intérieurs commencent » se souvient-elle. « Ce qu’il y avait de plus curieux c’est que j’avais cessé de respirer. Depuis un bon moment je n’avais pas respiré, et je me figurais que j’étais morte. Alors j’ai encore fait une drôle de chose. Je me voyais dans le cercueil. J’étais ravissante, vous savez, tout en blanc. Et je pleurais parce qu’on avait mis de la balle de maïs dans le cercueil. Pendant ce temps, je sentais mes narines devenir alternativement chaudes et froides, et il me semblait voir tous les gens assis autour de mon cercueil »....https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre-dete/du-grain-a-moudre-dete-emission-du-mardi-20-aout-2019
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